Un groupe créé en 2012, année marquée par des prédications de cataclysme mondial (cf. les Mayas et des gens très perchés), qui s'appelle Tristesse Contemporaine et qui accompagne depuis un monde qui ne fait qu'empirer avec des disques entre rock électronique percutant et new wave chic et ténébreuse ? Oui, jusqu’à l'année dernière en tout cas, date de sortie de leur dernier album en date, "United". Le groupe, composé d’une Japonaise, d’un Anglo-jamaïcain et d’un Suédois, semble depuis vouloir prendre le contre pied de tout ça, en mettant l'accent sur son cosmopolitisme, son éclectisme et l'envie de réunir les gens dans une fête davantage colorée et euphorisante, grâce à une pop électronique protéiforme, et surtout très funky. Les plus de 10 années d'expérience du groupe nous laissent croire qu’en live, hé bien ça vaut le coup. En tout cas on est bien chaud.es d'aller vérifier par nous même.

Première partie :The Serfs, groupe américain à la new wave électrisante, pour secouer ses genoux fiévreusement.

Le premier concert du festival Sonic Protest, dont on vous reparle bientôt, avec une soirée en partenariat avec la chouette revue Le Papotin (réalisée par des personnes issues de centres sanitaires et médico-sociaux) que vous connaissez peut être pour leur chaine youtube ou leur émission récente sur France 2. Vous pourrez entendre l'artiste et performeur Fantazio, accompagné du collectif les Turbulents (de l'ESAT Turbulence) pour un concert entre pratiques brutes de la musique et célébration d'une fête déglinguée, où les genres et les codes n'ont plus aucunes prises. Mais aussi le groupe londonien Electric Fire, formé dans le cadre d'un programme pour personnes en situation de handicap, et qui délivre une sorte d’hybride rafraichissant de funk et de musique électronique.

On ne sait pas si c'est fait exprès, mais ce concert est également en lien avec la revue le Papotin. En effet, Claire Ottaway, Stanislas Carmont, Yohann Goetzmann et Aurélien Lobjoi, les chanteurs du collectif Astéréotypie sont aussi journalistes pour la revue. Ils sont surtout, on trouve, des personnages au charisme renversant, tout, jusqu'à leur condition (l'autisme). Des textes entre absurde et éclats de réel, qu'une formation très rock accompagne merveilleusement par des compositions aussi progressives qu'agressives, contenues et festives. Ils interpréteront principalement leur dernier (excellent) album au titre qui fait déjà date “Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drome”.

Première partie : Marie Delta, qui œuvre dans une pop électronique psyché de toute beauté (sans exagérer).

Plus d'infos sur les concerts et les soirées de la Station, par ici.