On avait découvert The Magic Gang lors de leur tournée de 2016 avec les Spring King et les Indoor Pets (qui à l’époque s’appelaient encore Get Inuit). Et on attendait depuis avec impatience la sortie de leur premier album en grande pompe chez Warner music (rien que ça).
C’est donc vendredi dernier que le quatuor de Brighton a lâché sur les internets mondiaux leur opus éponyme. 16 titres et 53 minutes de rock indé péchu, flirtant avec la brit pop qui par moment évoquent les Beach Boys, les Kooks et un peu les Wombats, le tout avec leur propre patte qui donne à The Magic Gang toute sa fraîcheur. Et qui justifie un peu quand-même leur patronyme.
En bons “sad boys” qu’ils sont, le groupe nous présente dans cet album beaucoup de morceaux qui parlent de filles, d’amour et de cœurs brisés. Mais malgré ces thématiques pas toujours marrantes, on ne tombe pas dans le cliché. Au contraire, The Magic Gang se caractérise plutôt par un rythme relativement soutenu, de la bonne humeur et une touche d’humour. Parfaitement apte à se glisser dans vos playlists printanières, donc.
L’album contient des nouveaux morceaux ainsi que ceux de leurs débuts, comme “Alright” dont la première version date de leur premier EP de 2015. Toujours aussi efficace, les choeurs et le refrain catchy viennent accompagner les guitares mises à l’honneur dans un solo au milieu du morceau. Celui-ci a d’ailleurs un clip qui relate un repas dominical assez absurde chez les beaux-parents, et qui donne à comprendre le second degré du groupe.
“Getting Along” fait partie des nouveautés de The Magic Gang. Le morceau s’ouvre avec une bonne grosse basse et enchaîne rapidement sur les harmonies, assez caractéristiques du quatuor. Le refrain, hyper entrainant, nous donne envie de hurler nous aussi nos sentiments. Ça a l’air de faire du bien.
Et parce que la diversité c’est cool et qu’il faut mélanger les plaisirs, le titre “Take Care”, dont le clip est sorti tout juste la semaine dernière, nous donne à écouter le côté plus fragile de The Magic Gang. Du piano, des harmonies et des voix de tête, le quatuor joue ici la corde de la sensibilité.
On termine dans le old school avec notre petit préféré, “All That I Want Is You”, qui parle, tenez-vous bien, d’amour. Mais c’est pas grave, parce que nous aussi on a le cœur tendre et mou. En plus le titre est aussi en version acoustique dans l’album : on chiale.
On vous laisse donc vous faire votre propre avis avec l’écoute de l’album dans son intégralité. Album que vous pouvez d’ailleurs vous procurer par ici. Et pour les plus conquis, The Magic Gang jouent au festival de l’Ere de Rien en avril. A bon entendeur.