Photo de couverture

Selon Mondkopf, les derniers jours sur terre seront paisibles et lumineux

La dernière fois qu'on a posé tendrement l'oreille sur une production de Mondkopf, c'était un morceau ambiant intitulé "The Call"extrait de la belle compilation Musique Ambiante Francaise vol 1. sortie il y a un peu plus d'un an par le label TigersushiMorceau qui avait eu pour sympathique effet secondaire de nous imaginer rallumer un vieux téléphone à bord d'une capsule perdu dans l'espace, et d'en analyser les ondes, inutiles, tellement humaines. 

Paraphé de la signature "Mondkopf", ce nouveau "Last Day On Earth" fait parti, on trouve, du même champs émotif. Une signature sensible, épique et généreuse. Des lignes mélodiques saturées et vibrantes de vie, qui prennent leur temps pour remonter le long de nos veines et nous toucher en plein cœur.  Tout en nous rappelant que ce n'est pas vraiment de la naissance d'un bébé koala dont il s'agit ici, mais bien de l'avènement d'une autre ère, qui passera par l'extinction de la notre.

Pour rajouter du beau au triste et de l'espoir au beau, et bis repetita dans un cycle infini dont le genre de la musique électronique ambiant est sans doute l'écrin idéal, le morceau est accompagné d'un clip réalisé par Diana Vidrascu, qui nous donne un peu l'impression d'être des extraterrestres posés devant un documentaire sur notre planète. Qui n'existe plus, donc. Il y faisait beau. C'était beau. 

https://www.youtube.com/watch?v=Jwzdit-tt4o&t=15s

Un autre morceau du projet est à écouter sur le site de libé par ici. Et il est tout aussi idéal pour pleurer des satellites.

Le disque sort le 19 avril sur le label Hands In the Dark, et se précommande par là.

Cheers.

Jean "Boris" Calin, le shlag salé
Jean Calin
Rédac-chef pas vraiment hyperactif mais tout même assez fidèle à ses principes, comme ne pas utiliser la première personne pour éviter de paraître autocentré, même s’il a parfaitement conscience qu’écrire une mini biographie à la troisième est encore pire. Tout comme on observerait un écureuil une après-midi d’automne, vous pourrez le retrouver régulièrement sur ce site en train de gratter frénétiquement son obsession pour la musique qui procure des émotions un peu tristes, du genre LA MELANCOLIE. PS : il galère à ne pas placer ce mot un peu partout. SVP, aidez-le.

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