- Pour ceux qui aiment : Nick hackim, Nai Palm
- À écouter pendant : la rédaction d'une lettre à soi-même
Les quelques 50 ans d'existence de la musicothérapie nous ont prouvé les effets incroyables que peuvent avoir une écoute active d'un morceau sur le corps, notre bien-être, notre perception de nous-même. Alors nous au Limo, on milite pour que les albums de Jordan Rakei soient remboursé par la sécurité sociale à 100%. Non seulement sa voix au tremolo sincère et ultra identifiable fait l'effet d'une pommade à base de plante sur notre petit cœur, mais surtout, il varie les instrumentations et mélange les genres sans jamais trébucher sur le fil pourtant délicat de la cohérence artistique.
En seulement quatre titres, le chanteur Néo-zélandais nous livre une palette impressionnante de ses talents, de ses influences et des émotions qui le traversent pour venir atterrir comme un jet d'encre brutal sur la toile de nos petites oreilles. Si ses productions sont centrées sur l'organique, les vibrations et résonances acoustiques des instruments, il n'en reste pas moins que nous nous trouvons embarqué tantôt dans des paterns très reggae ("Bruises"), tantôt soul des grands espaces qui donne envie de tout lâcher pour courir seul dans une plaine en Arizona ("The Flood").
Bref encore une fois, notre multi-instrumentiste de génie nous livre à brule-pourpoint la dose d'apaisement qu'il nous fallait en ces temps incertains, merci à lui pour ça.