Du 25 au 28 juillet dernier, un très joli parc botanique dans l'Allier  (l'Arboretum de Balaine) accueillait l'édition 2019 du Château Perché. C'est dans ce cadre idyllique, entourés par quelques milliers d'être humains et plus de 3500 espèces de plantes, que nous avons pu faire la fête pendant 4 jours. Récit imagé d'un séjour plus bucolique tu meurs dans un pot de fleur, accompagné de Limon(adier), notre petite mascotte fruitée. Cheers.

JEUDI

Il est 18h lorsque l'on quitte Paris et ses 40 putain de degrés pour Villeneuve-sur-Allier. Équipés de nos tentes et provisions, on embarque dans le bus magique pour trois heures de voyage. Après une heure de marche sur le bord de la route (embouteillages obligent aux abords du festival) on atteint le début du camping, encore plus grand que l'année précédente. Le temps d'installer notre campement, c'est déjà l'heure de l'apéro. Ce n'est qu'à 4h du matin que nous arpentons enfin le festival, paré de notre totem-parapluie et de notre mascotte Limon. Nous avançons alors pendant quelques minutes le long d'un chemin dans la forêt, sans aucune signalétique, guidés par les led ambulant de nos camarades festivaliers.

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Limon posé au camping


Après avoir passé la fouille, on arrive enfin dans l'enceinte de l'Arboretum de Balaine. Première surprise : la taille du site, qui ouvre sur une grande prairie occupée en partie par la scène bien nommée "La Plaine", où se trouve également une pléthore de food trucks. Non loin de là se situe Le Lavoir d'Antan, la deuxième scène du festival : on y danse sur fond de house et downtempo, et ça tombe bien, car le système son y est de très bonne qualité. On se rend compte alors que les festivaliers jouent à fond le jeu des déguisements : led accrochées au dos, costumes de groupes, ballons lumineux … on en prend plein les yeux.

On s'enfonce ensuite dans l'arboretum au hasard des illuminations sans trop savoir où l'on met les pied, car le site se révèle être un véritable labyrinthe. Après avoir fait un petit tour des scènes, le soleil s'est déjà levé et on atterrit devant "La verte voûte", une mini scène entourée d'arbres, puis la très tranquille "Ronde Arborée". On y croise par hasard des amis, on papote et on danse en écoutant de la disco spatiale avant de regagner nos tentes. 

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VENDREDI

On se réveille sous le coup de la chaleur, mais le beau temps va vite se faire la malle : les premières bourrasques arrivent. Quand on décide de se rendre sur le site du festival, il pleut déjà à torrent et les festivaliers courent dans tous les sens à la recherche d'un abri. On fini trempés malgré nos k-way et décidont alors de nous réfugier sous la scène du Dôme Blanc, une des seules couverte. L'humidité est à son taux maximum et la densité aussi, mais on est agréablement surpris par le duo Sine Eye avec Bambara au didgeridoo, et par la jolie déco du collectif Raeve Lucide.

Heureusement pour nous, il ne pleuvra pas de la nuit. Sur notre lancée on tombe ensuite sur "la Chapelle Mystique" : une claque. La scénographie est hyper travaillée. La chapelle blanche dans laquelle joue les DJs est encadrée par des colonnes grecques, des statues d'ange et des lumières blanche et roses. On y tape du pied une bonne partie de la nuit sur de la techno, jusqu'au petit matin. 

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SAMEDI

Le lendemain, troisième et dernière nuit du festival, nous partons un peu fatigués avec l'espoir qu'il ne pleuvra pas. On profite donc des scènes en début de soirée, notamment l'"Arrière Jardin" avec ses sonorités latino et un petit tour par le "Bel étang" avec de la drum'n bass.

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Dans la nuit, on décide de faire un aller-retour express au camping.  Mauvaise décision : des cordes de pluie commencent à s'abattre sur nous et l'entrée au festival est fermée par mesure de sécurité.  Impossible de revenir sur le site. On apprend également que toute une partie du festival et plusieurs scènes ont été fermées à cause des intempéries.  On rentre donc à la tente un peu déçus et on fini par s'endormir. Des copains étant restés dans l'enceinte du festival toute la nuit, on les rejoint vers 9h du matin, et le soleil nous caresse enfin de ses rayons. Quelle joie ! On passe un petit moment devant le château et la charmante scène "La Verrière" à 180 bpm, mais c'est un peu trop pour nous. On se pose alors devant La Plaine et on profite du closing au soleil de la fanfare brésilienne Techno Brass. Les festivaliers donnent le peu d'énergie qu'il leur reste sur ces dernières notes, et personne n'a envie de partir, soyez-en sûrs. Le démontage du campement est rude, et ça se voit sur nos têtes : heureusement qu'on a pris notre lundi pour récupérer.

Bilan : chaque année, on persiste à revenir au Château Perché. La scénographie, les performances artistiques, l'ambiance bonne enfant, les déguisements des festivaliers et les changements de lieu sont autant de raisons pour y retourner et lâcher prise, le temps d'un week-end. Et c'est pas notre petit limon qui va nous contredire.

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