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Interview | Woodstower, un festival bucolique au bord de la ville

written by Roxy juillet 3, 2018
Interview | Woodstower, un festival bucolique au bord de la ville

Pour ceux qui ne connaissent pas, Woodstower est un festival engagé, populaire et « à la cool » localisé dans le Nord-Est Lyonnais, dont la programmation mêlant musique et arts de rue se veut volontairement surprenante tout en faisant figurer beaucoup d’artistes emblématiques. Se déroulant le dernier weekend d’août, c’est également une belle occasion pour faire la fête au bord de l’eau,dans un cadre des plus bucoliques, hors de la ville et de l’empressement du quotidien.

Le festival Rhône-Alpin fête cette année ses vingt ans et promet une édition mémorable pour l’occasion. Quatre jours de festival, avec une attention toute particulière et indéfectible au développement durable et à la promotion des talents régionaux. Ecouter du rap dans le gazon, mater des DJs sets sur la plage ou vaquer parmi les installations artistiques une bière locale à la main, telle est la promesse de Woodstower. Son directeur Maxime Noly a répondu à nos questions et nous en dit un peu plus sur les engagements du festival et nous donne des pro-tips pour la 20e édition !


Est-ce que vous pouvez nous présenter Woodstower et sa direction artistique en quelques mots?

Maxime Noly : Woodstower est un festival de musiques actuelles mais pas seulement, car nous proposons également de l’art de rue, du théâtre, de la danse, des animations et de nombreux projets de sensibilisation. C’est un festival basé sur l’expérience du festivalier qui va au-delà de l’enchaînement de concerts mais qui propose une immersion interactive durant tout le weekend. Aujourd’hui nous avons une programmation qui valorise deux axes majeurs : hip-hop et électro. Autour de ces deux piliers, on propose une belle diversité : pop, reggae, world, jazz, chanson. Nous nous attachons enfin à laisser une grande place à la scène locale (1/4 des artistes).

Combien de temps passez-vous à organiser chaque édition ?

Généralement dès le mois de Septembre on repart dans la construction de la prochaine édition, donc c’est toute l’année !

Pour la programmation, comment est-ce que vous fonctionnez ? C’est au coup de coeur ?

Il y a effectivement beaucoup de coups de cœur, mais aussi des artistes majeurs qui représentent l’actualité de leur courant musical. On essaye en tout cas de garder une cohérence dans la diversité que nous proposons afin qu’une couleur d’ensemble se dégage. On veut offrir des points de repères au public mais aussi les surprendre avec des artistes moins médiatisés mais très qualitatifs.

Est-ce que le changement de cadre avec le passage au Grand Parc Miribel en 2005 a influencé la programmation du festival ?

Pas vraiment, c’est plutôt une évolution dans le temps sur les 20 ans qui nous a amené à programmer beaucoup de styles différents : rock, dub, chanson, folk, variété française, punk, hip-hop, electro, pop…

Si vous aviez un groupe que vous rêveriez de voir à Woodstower, ce serait qui ?

NTM, il n’y a donc plus que quelques semaines à patienter avant de voir le rêve se réaliser !

 

Si vous aviez le pouvoir de ressusciter un groupe pour un dernier concert chez vous, vous choisiriez qui ?

Les Beastie Boys.

Vous laissez une belle part aux artistes émergents de la scène lyonnaise. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce soutien aux jeunes artistes ?

C’est ancré dans nos valeurs développement durable. C’est une manière de contribuer au développement du territoire et d’accompagner les jeunes artistes dans la construction de leur carrière. Pour certains, Woodstower est quasiment leur première scène. Et parfois c’est un tremplin vers de belles trajectoires.

Cette année vous fêtez les 20 ans de Woodstower. Quels sont vos meilleurs souvenirs du festival ?

Il y a en a beaucoup même si je n’ai pas participé aux vingt éditions. La première venue de Joeystarr en 2012 a été un moment fort, l’immense succès de la venue des copains d’Hadra avec une scène carte blanche en 2015 ou le concert mémorable de Lorenzo l’année dernière sur une petite scène devant 400 personnes.

On demande l’avis des programmateurs : quels sont les trois artistes à voir absolument si on se rend à Woodstower cette année ?

Hormis NTM que j’ai déjà cité plus haut, je pense que Bagarre sera un des concerts phares du festival. C’est un collectif complètement hybride à l’énergie contagieuse qui risque de transformer leur scène en un dancefloor géant. Le live de Fakear sur la grande scène le samedi va aussi marquer cette édition à coup sûr. Il sera accompagné d’un live band et ce sera sa première fois à Woodstower. Toujours le samedi je vous invite vraiment à jeter un oeil à Vladimir Cauchemar, ce dj un peu fou dont on ne sait d’ailleurs pas vraiment qui il est. Son clip « Aulos » annonce la couleur !



Et pour, la question traditionnelle du Limo : si Woodstower était une boisson, ce serait quoi ?

Une sangria blanche, pour le côté exotique et pour la fraîcheur, surtout avec pleins de fruits frais, une recette d’été imparable !

Cheers !

On vous fait gagner vos places pour Woodstower ! 

electroFestivalLyonRapWoodstower
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Roxy

Entre Lyon et Rennes. Rédactrice au Limo du côté rock / garage / psyché / lofi de la force. Ne dira jamais non à un gin basil smash, encore moins à une bonne pinte d'IPA

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