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Passion Black Music & Gin Tonic : rencontre avec Into The Deep

written by Najet Spaciale avril 2, 2019
Passion Black Music & Gin Tonic : rencontre avec Into The Deep

Après avoir fêté leur 6 ans en octobre dernier, le collectif Into the deep revient vendredi au Djoon avec leur soirée Confluence et un set marathon du maestro GE-OLOGY ! Etant donné le pedigree du bonhomme, actif depuis le milieu des 80’s aux côtés des plus grands du Hip-hop (pensez Tupac, Mos Def…) puis du House game (Theo Parrish, Those Guys…), on s’attend à une démonstration de ce qui se fait de mieux en Black Music ! Il nous offrira donc 7h de set où il jonglera entre Jazz, Hip-hop, Disco, Boogie, House, Broken Beat et on en passe, pour notre plus grand plaisir !

Ce dernier est invité par les deux passionnés, Arthur Lastman et Step Daw, qui se cachent derrière Into the deep et qui explorent les contrées du groove autant en organisant de super belles teufs (au Djoon principalement), qu’en sortant des releases affûtées d’artistes qu’ils soutiennent sur leur propre label du même nom. Pour marquer le coup de cette belle sauterie, nous sommes allés leur poser quelques questions ET on vous fait gagner des places…


Salut les gars, on va rentrer cash dans le sujet, pourquoi avoir appelé votre collectif « Into the deep » ? 

Arthur & Stéphane : Au début de l’aventure, on jouait beaucoup de House assez mentale, et forcément Deep. C’est aussi un aspect de la musique qu’on appréciait dans les autres styles musicaux, dans le Jazz, la Soul, ou les musiques du monde notamment, ce côté hypnotique et trippy. Alors on n’a pas cherché midi à 14h, ce nom nous est venu comme une évidence.

Comment s’est fait votre rencontre ? Et quand avez-vous eu l’idée de créer ce collectif ?

Stéphane : On s’est rencontré à Berlin en 2011, quand on bossait pour le label K7 Records. Enfin, bosser est un bien grand mot pour qualifier le travail d’Arthur ! Je devais tout le temps passer derrière lui pour rattraper ses boulettes. Mais il passait du gros son pour se faire pardonner. Et à force de boire des gin tonics ensemble au Pano ou à l’About Blank, on s’est dit que ça pourrait être sympa de siroter des canettes en passant des skeuds à notre retour en France. Au bout d’un an à écumer les bars de Paris, on a récolté assez de cachets pour faire notre toute première soirée Confluence. Et depuis on continue….

Arthur: Yes, Stéphane a un peu initié le lancement du projet avec la création de l’asso, des statuts, la prospection auprès des lieux.. Il avait l’air de savoir ce qu’il faisait, j’ai sauté dans le train sans trop me poser de questions.

Qui tient la culotte dans le duo ?

Arthur : C’est Steph pour sûr.. Il adore mettre des strings panthère pour être à l’aise quand il joue !
Stéphane: De couleur flashy de préférence !

Combien d’événements avez-vous organisé depuis le début de l’aventure ?

A&S : Notre premier vrai event club remonte à décembre 2012, et depuis on fait à peu près un événement tous les mois. On a arrêté de compter du coup ! Mais dans le cadre de notre projet phare, Confluence, on sera bientôt à la 30ème édition. Il y a des artistes avec lesquels on a voulu créer une vrai récurrence depuis quelques années comme Move D, Antal ou Hunee, et d’autres qu’on est ravi de promouvoir comme Ron Morelli récemment et Ge-Ology ou Tako & Jamie Tiller prochainement.

Votre meilleur souvenir en tant qu’organisateur et/ou dj invités ?

A&S : Sans doute le tour en Afrique du Sud en mai dernier. 10 jours entre Johannesburg, Cape Town et Pretoria. La House culture est vraiment ENORME là-bas. Pour te donner une idée, l’égérie n°1 des grandes marques est Black Coffee, tu le trouves sur tous les panneaux le long des routes. Il y a beaucoup d’events très mainstream mais aussi une grosse scène purement underground : les mecs te sortent des disques de labels US ultra obscurs, ils connaissent vraiment leur musique. Il y a une énergie sur le dancefloor qu’on n’a retrouvée nulle part ailleurs… Et niveau dance-moves, impossible de rivaliser ! Et enfin humainement, on a fait des rencontres magnifiques !

Votre pire souvenir en tant qu’organisation et/ou dj invités ?

A&S: Dans l’ensemble ça va, on a été relativement épargné, mais on est quand même tombé sur quelques djs chelou. Le genre à te demander de virer les mecs devant le dj booth pour y mettre que des filles… Ou celui qui t’appelle toutes les 5 minutes car il ne sait pas sortir tout seul de sa chambre d’hôtel ! Ou encore celui qui t’invente des histoires de passeport pour justifier qu’il n’a pas utilisé son avance pour payer son billet d’avion ! Côté dj set en revanche, on a un peu la poisse : on s’est tapé à peu près tous les problèmes techniques imaginables. On est notamment devenu expert en coupures de courant ou comment traiter le rumble avec des bouteilles d’eau Cristalline ! Il y a aussi des situations assez surréalistes, comme quand on te demande d’arrêter de jouer car le chef de la police locale d’une ville en Asie n’a pas reçu sa petite enveloppe par exemple. Ou certains moments de solitude quand tu passes derrière un type qui n’est pas vraiment dans le même univers musical.

Quel vinyle de vos collections emmèneriez-vous sur une île déserte ?

Arthur : L’enfer cette question. Impossible d’y répondre ! Mais après réflexion, peut-être l’incroyable album nigérian de Basabasa Experience « We Win » sorti en 1979. Comment les mecs ont pu pondre un disque comme ça à l’époque ?! Énorme du début à la fin ! Ça faisait des années que je lorgnais dessus, mais le machin se vendait à 300 balles sur le shark-net. Et, il y avait ce pressage hollandais de 1983 : on disait à droite à gauche que ça allait ressortir un jour ou l’autre. Chose faite, début 2018, pour le plaisir de tous !

On s’écoute la Face A du coup 😉

Stéphane : J’emporterais une clé USB haha ! Non plus sérieusement, peut-être cet EP de Ronnie Martin ‎ »Don’t Mess Around » que je pourrais écouter en boucle sans jamais me lasser ! Et sinon : le « Dark Side Of The Moon » pour les moments d’introspection, « Kind Of Blue » pour le matin au réveil, un petit Moonchild pour danser sous les cocotiers et du Herbert pour l’after !

Avez-vous chacun d’entre vous un son signature ? Que vous ne pouvez pas vous empêcher de jouer à chacun de vos sets. 

Arthur : Difficile à dire, notre son a beaucoup évolué depuis 6 ans et est en constante mutation. Il y a tellement de bonne musique à droite à gauche, tous genres et origines confondues. Mais c’est surement les sonorités synthétiques early 80’s qui me fascinent le plus ces temps-ci. Disons que ça dépend vraiment des circonstances dans lesquelles on joue : quel club ? L’heure ? Le plateau ? Le soundsystem ?

Stéphane : Exactement ! Ce que je trouve magnifique dans cette aventure, c’est d’écouter nos tous premiers sets, qui sont à des années lumières de ce que l’on joue maintenant ! Et à chaque fois que j’entre dans un nouveau style, j’ai comme l’impression de vivre une petite révolution. Une nouvelle porte qui s’ouvre vers un champ tellement vaste, c’est limite un peu flippant d’ailleurs comme sensation, le sentiment de vertige devant l’immensité des sons à découvrir. Mais pour revenir à la question, je suis pas mal dans un délire Synth-pop, New Wave et Rock en ce moment, super excitant !

Qu’est-ce qui vous plait dans l’organisation d’événement ? 

A&S : Les sourires et les larmes (de joie) sur le dancefloor. Le sentiment du devoir accompli en toute fin de soirée quand les lumières se rallument, que le staff du club veut rentrer chez lui mais qu’il reste encore trop de gens au taquet !!! On a également fait des rencontres magnifiques, des personnes avec qui on a tissé une relation particulière.

Vos projets pour la suite ?

A&S : On bosse d’arrache-pied pour passer la vitesse supérieur au niveau du label ! On a sorti notre dernier disque (ITDR004) il y a quelques semaines! C’est un EP de Marvin Dash, ce producteur fantôme qui a sorti des balles dans les années 2000. Puis, plus rien… disparu… C’était notre idée première au lancement du label, mais on a pas réussi à retrouver sa trace à l’époque. En fait, c’est avec l’aide Move D et Lowtec qu’on a pu entrer en contact avec lui. D’ailleurs, on leur en sera éternellement reconnaissant. On est ravis de pouvoir sortir ces morceaux produits à l’époque mais qui n’ont encore jamais vu la lumière.

Sinon, le disque qui suit est parti au pressage cette semaine. Un EP très orienté dancefloor d’un jeune producteur basé à Berlin, un certain MODEX ! Ça devrait arriver dans les bacs pour le début de l’été, accompagné d’un clip, qui on espère saura attiser votre curiosité. On travaille enfin sur un projet de reissue de musique africaine : une compilation d’un artiste originaire du Gabon, entre Synth-pop, Disco, Soukous & World… On peut pas trop en dire car on est en pleine négo mais le projet avance bien.

Côté dates, on retourne en Afrique du Sud pour une mini tournée début mai. Et on va également lancer une saison d’été au Wanderlust avec une série de 3 dates sur juin, juillet et août. Que de belles choses, on a tellement hâte !

 La question du limo, si vous étiez une boisson vous seriez quoi ?

A&S : Un Gin Tonic, direct, en format Bassine !

Merci les gars !


Leur prochain événement avec Ge-Ology c’est par ici.

Et tu peux gagner des places par là !

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Najet Spaciale

La danseuse de la bande ! Mais également rédactrice, responsable des Newsletters, des partenariats House/Disco/World, dj, pailleteuse... Disons clairement que pour me faire kiffer j’ai besoin de sons qui groovent, qui répandent du bonheur et qui m’empêchent de rester stoïque… Vous voyez l’idée ? Mon cocktail préféré : une margarita au basilic préparée par mes soins !

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