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ChroniquesJazz

Charles Bradley – Du gamin des rues au papy de la soul

written by Charly janvier 14, 2015
Charles Bradley – Du gamin des rues au papy de la soul

Il y a des concerts qu’on oublie vite et puis il y a ceux qui vous suivent toute votre vie. En 1962, âgé d’à peine 14 ans, le jeune Charles Bradley, plus habitué des rues de Brooklyn que des bancs de l’école, se fait emmener voir The godfather of soul, James Brown.

Pour se remettre dans le contexte, la bande son qui va bien :

Flashback in those days ! Ce jour-là, le concert est organisé dans le temple de la Great black music de l’époque, l’Apollo theater de New-York. Et notre petit Charles revient tout chamboulé de la prestation de Brown. Il développe alors une fascination sans limite pour le soul man. Mais pour un gamin badass des rues de Brooklyn, il n’est pas toujours évident de se mettre au chant. Les services sociaux de l’époque l’ont dirigé fissa vers un programme pour lui apprendre un « vrai métier »…

Replongeons des années plus tard : Après avoir trimé pendant plusieurs décennies en bourlinguant dans toute l’Amérique, Charles Bradley est tombé dans les années 2000 avec un goût un peu amer… celui de l’acte manqué. Malgré quelques petits concerts, il n’est pas devenu le successeur de son maître. Qui plus est : assassinat de son frère par son neveu, famille éclatée, on peut le dire, le mec a la poisse. De retour à New York après un énième licenciement, il réfléchit un peu. Et s’il était en train de passer à côté de quelque chose ? Il décide alors de se trouver des musiciens et de monter un show de reprises de James Brown dans les clubs de Brooklyn, à 51 ans. Normal.

Mais le papy a eu du flair ! Car le très bon label Daptone records qui a notamment signé Sharon Jones et fait le son de l’album Back to Black d’Amy Winehouse vient alors le chercher pour produire son propre album. Enfin ! Les musiciens du label vont l’accompagner et Charles Bradley enregistrera sur bande analogique (esthétique 60’s oblige) deux albums qui feront revivre la soul des années 60 : No time for dreaming (en 2011) et Victim of love (en 2013). En live ça donne ça :

On se situe entre Al green et Otis redding, ce qui nous donne cette impression d’anachronisme total. Si bien que même si la démarche peut sembler un peu simple (reproduire fidèlement une ancienne esthétique), Charles Bradley le fait avec tellement de sincérité qu’on oublie l’exercice de style, on se laisse avoir et on repart avec lui à l’Apollo. Si le nouveau vieux dit aimer littéralement son public à qui il attribue son « achievement », on peut dire que le public le lui rend bien, vu l’ovation qu’il a reçu dans tous les festivals dans lesquels il s’est produit. Cette année – et les plus chanceux d’entre vous ont peut-être leur ticket (tout s’est vendu le jour même de la mise en vente) – Charles Bradley se produira au prestigieux festival de Coachella en Californie…

Le plus de ce live : Le batteur le plus heureux du monde s’y cache…

 

BrooklynCharles BradleyDaptone RecordsNew Yorkold schoolSoul
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Charly

Chroniqueur du Limo, musicien et boulimique de vinyle, j'aime toutes les musiques qui me secouent les tripes. J'aime aussi monter les blancs en neige pour la tarte au citron, mais c'est un autre sujet. Mon Cocktail Préféré : Une Margarita Supersize à la paille

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